La vie du village 2018

11 Juillet 2018

Enfouissement des lignes téléphoniques

Journée de Tonte à Payra

Samedi 21 avril 2018

La transhumance symbolique de Fanjeaux à Carcassonne a été organisée ce samedi 21 avril 2018, sous un soleil de plomb et une chaleur estivale. 

Arrivés au pied de la Cité, André Viola et Eric Andrieu prirent à tour de rôle la parole.

Les participants étaient réunis autour du drapeau Occitan pendant que les moutons savouraient l’herbe grasse du petit jardin proche du cimetière de la Cité.

Moment de repos et de détente à Villeséquelande.

Communiqué La Marg Aude

Le collectif Pour que VIVE la Piège organise une marche citoyenne/transhumance de Fanjeaux à Carcassonne le samedi 21 avril.

Nous avons encore besoin de faire entendre notre voix et refusons les décisions de l’État concernant la sortie de la Piège des Zones Défavorisées.

Venez nous soutenir en marchant quelques kilomètres avec nous…

  • Départ FANJEAUX à 8h30
  • Etape 1 BRAM à 10h30
  • Etape 2 VILLESEQUELANDE à 13h00 (pique-nique tiré du panier)
  • Etape 3 Portail des Jacobins CARCASSONNE à 16h00
  • Arrivée Cité médiévale CARCASSONNE à 17h30

N’hésitez pas à faire circuler autour de vous, soyons nombreux… les infos sur facebook

Recommandations:

Prenez de bonnes chaussures et de l’eau, un chapeau et de la crème solaire.

Ne venez pas avec votre chien dans la mesure du possible afin de ne pas perturber le travail du chien de berger.

Retour en bus à partir de 18h30 tarif 5€ réservation par mail : navette.bus@orange.fr

Au plaisir de vous retrouver samedi… 

Collectif « Pour que VIVE La Piège » / Collectifs des élus de La Piège et du Razès

Pour que VIVE La Piège

Pétition

L’avenir de notre territoire, la Piège, mais également une partie du Razès, est en train de se jouer, loin de nous, loin de la réalité de nos vies et de nos exploitations, dans des salons dorés de la République. L’Etat a décidé unilatéralement de détruire cette agriculture familiale diversifiée qui fait la force de nos villages. Sans même prévenir ou consulter les paysans, la majorité des communes de ce secteur a été rayée de la carte des « Zones Défavorisées ». En nous sortant de ce périmètre, l’Etat prive le monde rural d’une aide précieuse (ICHN) pour maintenir une agriculture citoyenne diversifiée (élevage, grandes cultures, maraîchage, bio, conventionnelle…) garante du lien économique et social dans tous nos villages : circuits courts, transformation à la ferme, magasins paysans…Pour que la Piège continue de vivre, le monde agricole et paysan de cette « zone défavorisée » ne cesse de se mobiliser. Nous en appelons au Président de la République, avec votre soutien, afin que nos communes soient réintégrées sans délai.

NOM PRENOM COMMUNE SIGNATURE

Journal le Figaro le 18 février 2018

Zones défavorisées : des villages de l’Aude se mettent en vente

Par Clémentine Maligorne AFP agence

Saint-Julien de Briola, Fanjeaux, Orsans, Laurac, Generville, Gaja-la-Selve, Villautou… Ces villages protestent contre l’exclusion possible de leurs éleveurs de la carte des zones défavorisées dont la réforme est en discussion.

À vendre, «village fort sympathique» ou «pittoresque». Depuis quelques jours, des annonces quelque peu insolites fleurissent sur Leboncoin.fr. Plusieurs petites communes de La Piège dans l’Aude – Saint-Julien de BriolaFanjeauxOrsansLauracGenervillela Piege Saint AmansGaja-la-SelveVillautou ou encore Lacassaigne – sont en vente sur le site internet. Autant de villages ruraux qui protestent ainsi symboliquement contre l’exclusion possible de leurs éleveurs de la carte des «zones défavorisées», dont la réforme est actuellement en discussion. Un zonage vital pour certains territoires, puisque ce statut de «zone défavorisée» débloque le versement d’aides importantes de la part de l’Union européenne.

Aucun prix n’est indiqué, si ce n’est que les annonces se terminent toutes par cette mention: «pour le prix, s’adresser à: Mr Travert Stéphane, Ministre de l’Agriculture», avec le numéro de téléphone, et parfois l’adresse du ministère à Paris. Entre dérision et défaitisme, ces petites annonces, la plupart illustrées de photos des villages perchés, ou à flancs de collines, mettent en avant les charmes de ces bourgades rurales: «superbes vues sur la plaine du Lauragais», «vue imprenable sur les Pyrénées».

«Tout est à vendre»

Mais elles envisagent aussi les conséquences du déclassement possible de leurs terres. «Grâce à la disparition de l’agriculture, landes, friches, genêts, ronces, mauvaises herbes etc… envahiront le paysage, rendant nos collines sujettes aux incendies» dramatise l’annonce de Villautou. «Une école, une agence postale et encore quelques agriculteurs et éleveurs y survivent!!!! Mais pour combien de temps??» interroge celle de Gaja-la-Selve. De son côté, Cazalrenoux, «belle commune de 13,5 km2», vend des éleveurs d’ovins et bovins, «une espèce en voie de disparition mais non protégée», un «éleveur de porc tout autant menacé», «des agriculteurs, a priori, considérés comme nuisibles». «Tout est à vendre», clame également Saint-Julien de Briola: «ses 84 habitants, ses exploitations agricoles, céréalières ou élevages, conventionnelles ou bios, une fromagerie, une église en bon état, une salle des fêtes et son comité des fêtes, une mairie avec son maire, ses adjoints et même ses deux employés municipaux.»

» LIRE AUSSI – Qu’est-ce que la carte des «zones défavorisées» dont le redécoupage inquiète les agriculteurs?

Le futur périmètre des «zones défavorisées simples» risque de priver certains exploitants et éleveurs de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels (l’ICHN), une aide qui est versée aux agriculteurs pour compenser certaines contraintes géographiques (climat, pente, mauvaise productivité de la terre ou du milieu naturel, …). Ces aides peuvent aller de 5000 à 15.000 euros par an, soit, parfois, plus de la moitié du revenu d’un agriculteur.

Les contours définitifs de cette carte ne sont pas encore connus. Cette semaine, le ministre de l’Agriculture a répété qu’il n’y aurait «pas de publication officielle de la carte avant la validation par la Commission à Bruxelles». Chaque Etat-membre doit rendre sa copie à la Commission européenne pour le 1er mars. Les nouvelles cartes sont censées entrer en vigueur le 1er janvier 2019.